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La Mutualité française Loire – Haute Loire SSAM propose d’étudier l’effet de la marche « rapide » sur la qualité de vie du sujet âgé en maison de retraite, en partenariat avec le service de physiologie clinique et de l’exercice du CHU de St-Etienne et l’équipe d’accueil du système nerveux autonome (EA SNA EPIS 4607) de l’Université Jean-Monnet de St-Etienne-Université de Lyon(Rhône-Alpes).
Dr David Hupin, physiologie, CHU St Etienne
Dr Marie-Christine Diana, médecin gériatrie, Mutualité française Loire – Haute Loire SSAM
Dr Fabienne Parssegny, médecin gériatrie, Mutualité française Loire – Haute Loire SSAM
Dr Philippe Terrat, médecin gériatrie, Mutualité française Loire – Haute Loire SSAM
L’exercice physique détermine un gain de santé mesurable. Un volume d’activité physique hebdomadaire de 150 minutes entraîne une réduction du risque de mortalité (toutes causes confondues) de 30 %. Les fonctions cognitives, et plus particulièrement les fonctions exécutives, sont améliorées par l’exercice physique. La qualité de vie est améliorée par l’activité physique, avec une prolongation de la période de vie indépendante.
En raison d’études observationnelles uniquement, la prescription d’exercice physique chez le sujet âgé n’a pas pu faire l’objet d’un réel consensus. Les questions posées concernent le type d’exercice, endurance, force, ou combiné, continu ou fractionné, la fréquence de l’exercice en séances par semaine, la durée et l’intensité.
Le système nerveux autonome (SNA) assure l’homéostasie de l’organisme. Cette régulation est essentielle au maintien d’un apport sanguin adapté aux besoins métaboliques des différents organes. La diminution de l’activité du SNA s’installe progressivement avec l’âge. Ce phénomène coïncide avec la survenue de complications cliniques majeures incluant les accidents vasculaires cérébraux, les évènements corona- riens, la mort subite d’origine cardiaque, ainsi que la mortalité par cancer. L’âge neurologique, mesuré par la variabilité de la fréquence cardiaque (VFC), est le prédicteur le plus puissant de mortalité, toutes causes confondues. La pratique régulière d’une activité physique représente un facteur reconnu de réduction du risque cardiovasculaire et du risque de mort subite. Cependant, une augmentation importante des charges d’entraînements peut induire une diminution transitoire de l’activité du SNA. Des quantités de travail excessives sans interruption suffisante entre les séances pourraient donc avoir l’effet inverse de celui recherché.
Il a pu être mis en évidence, chez des sujets âgés (70 ans en moyenne), une amélioration de la régulation du SNA par un entraînement intense sur bicyclette ergométrique. Le projet de recherche propose de comparer l’effet sur le SNA d’un entraînement en marche rapide chez des sujets institutionnalisés. L’effet compensateur supplémentaire d’une neurostimulation vagale la nuit suivant la journée d’activité physique sera aussi comparé. Il est, en effet, possible d’améliorer encore plus le gain de SNA lié à l’exercice. Pour cela, la stratégie est de ne jamais permettre une baisse trop marquée du SNA.
Mutualité Française Loire – Haute Loire SSAM
60 rue Robespierre BP 10172
42012 Saint Etienne Cedex 2
Tél : 04 77 47 63 61