Active depuis le 1er janvier 2015, l’association Chemins d’Espérance est née du regroupement de deux associations : « Espérance et Accueil » et « Partage, Solidarité, Accueil ». En 2011, celles-ci, porteuses des mêmes valeurs et agissant dans les mêmes champs, ont décidé d’unir leurs forces. Aujourd’hui, Chemins d’Espérance siège à Paris et regroupe vingt établissements, répartis dans toute la France. Cette fusion-création d’associations s’est faite dans un esprit novateur, impliquant l’ensemble des acteurs. « Il ne fallait laisser personne sur le côté » témoigne Chantal Boudy, Directrice générale de Chemins d’Espérance. La réappropriation de la dynamique associative constitue un des éléments forts de la démarche. Cette dernière s’est basée sur l’idée de rester au plus proche des valeurs et des fondamentaux associatifs. À partir de ce choix, les administrateurs ont agi avec volonté et conviction. Chantal Boudy décrit cette motivation comme une forme de « militantisme dans la démarche ». Écrire le projet associatif, redéfinir la gouvernance Dans un premier temps, chaque association a conservé ses instances (assemblée générale, conseil d’administration, etc.). La création d’un bureau commun a permis d’avancer dans une transparence totale. Les administrateurs se sont alors appropriés le projet, à partir notamment d’un séminaire, organisé sur le thème de leur rôle dans l’association. « C’est là que le déclic a eu lieu ! » constate Chantal Boudy. Accompagnés d’un consultant, ils ont ajusté leurs ambitions, leurs projections et évoqué leurs craintes. S’impliquant dans des groupes de travail thématiques, ils ont écrit le projet associatif, redéfini la gouvernance et travaillé sur les modalités du rapprochement (statuts juridique, salarial, patrimonial). Les directeurs ont été associés à la détermination des axes stratégiques. Les équipes et les usagers (via les Conseils de vie sociale) ont participé à des journées de réflexion Des administrateurs ont été nommés référents d’établissements. Ils représentent l’association dans les instances de participation, diffusent et expliquent ses orientations, exercent une écoute bienveillante et s’en font l’écho auprès des instances associatives. Ils veillent ainsi à la cohérence entre projet d’établissement et projet associatif. Cette mission contribue à la gouvernance associative dans une fonction d’interface entre établissements et Conseil d’administration. Cette création garantit une présence interterritoriale et répond à une ambition de perspective associative forte et complètement revisitée.
