Avant la séance, le kinésithérapeute choisit un résident avec lequel il est dans une impasse thérapeutique (rejet du soignant, plus de motivation, refus des séances).
Il présente ensuite les pathologies à la cani-médiatrice, puis ils se concertent sur les objectifs à atteindre et les moyens à mettre en œuvre en fonction des possibilités du chien.
Pendant la séance, le kinésithérapeute arrive dans la salle dédiée à l’activité avec le patient. La cani-médiatrice présente son chien au patient- résident. L’animal sert alors de prétexte à réaliser divers gestes à visées rééducatives : tenue de brosse, de taille et de diamètre différents, pour les rétractations musculaires; lancer de balle de poids, pour augmenter l’amplitude des membres supérieurs; marche avec harnais adapté, pour enclencher et stimuler les mouvements de marche. Le kinésithérapeute est en retrait dans la pièce afin de privilégier le ludique, le plaisir et l’affectif. Cette position d’observateur lui permet d’évaluer les progrès réalisés et la pertinence des gestes demandés au patient par la cani-médiatrice. Durant la séance, les deux intervenants communiquent si des réajustements de posture sont nécessaires ou si des gestes sont mal adaptés. Ces échanges discrets ont pour objectif de faire oublier au patient qu’il est en séance de rééducation, mais que tout simplement, il vient rendre visite à la cani-médiatrice.Après la séance, un bilan est fait entre le kinésithérapeute et la cani médiatrice sur le contenu, les progrès ou les limites des séances.La fréquence des séances est hebdomadaire. Chacune dure 30 minutes par patient sur un cycle de 12 séances en moyenne (en fonction des prescriptions médicales).