Le Service d’accompagnement à la vie sociale (SAVS) de l’Association des paralysés de France de Mont-Saint-Aignan cherche à promouvoir l’inclusion sociale des personnes en situation de handicap moteur, avec ou sans troubles associés, en milieu ordinaire en Seine-Maritime. Il s’agit de favoriser l’inclusion des personnes bénéficiaires d’un tel projet dans le cadre d’une colocation au sein d’un appartement de 186 m2, qui bénéficie d’une accessibilité réellement innovante et constituant, par conséquent, une alternative au « tout institutionnalisé». Issu d’un travail collectif, ce projet s’inscrit dans le respect des politiques publiques européennes et nationales actuellement en vigueur puisqu’il favorise l’inclusion sociale et professionnelle des bénéficiaires, lutte contre les discriminations tout en renforçant la cohésion et la mixité sociale. En réduisant les difficultés de la vie quotidienne des personnes handicapées, grâce à un «outil» adapté, la notion d’égalité des chances retrouve tout son sens. Chacun des colocataires pourra ainsi accorder davantage de temps aux objectifs qu’il souhaite atteindre dans le domaine de l’apprentissage social et professionnel.
Un lieu d’apprentissage dans la voie de l’autonomie
Le porteur du projet (SAVS) permettra aux colocataires de bénéficier de la richesse de son expérience en tant qu’établissement, reconnu d’utilité publique, au service de l’accompagnement des personnes en situation de handicap moteur. La mobilisation d’une équipe pluridisciplinaire autour de ce projet assurera la complémentarité des actions menées, visant ainsi à démultiplier l’efficacité attendue. Ce projet pourra être un lieu d’apprentissage et de «passage» pour expérimenter la vie dans le droit commun. Ainsi, on peut imaginer qu’une personne en situation de handicap s’installe dans cet appartement un ou deux ans et réoriente ensuite son choix de vie. Pour d’autres, le projet répondra à un besoin permanent de vivre à plusieurs. Dans ce cas, le projet peut être imaginé sur du plus long terme. Ce projet représente une réelle innovation pour les familles. En effet, ce compromis entre le tout institutionnel et le droit commun va permettre aux parents d’offrir à leur enfant une solution alternative et surtout différente. Ainsi les parents pourront s’y retrouver sans culpabilité et garder leur emploi sereinement si tel est leur choix. Chaque colocataire doit, à l’issue de ce projet, être en situation de mesurer les progrès réalisés afin de se rapprocher, au plus près, d’une véritable inclusion sociale et professionnelle tout en continuant à persévérer dans la voie de l’autonomie pour laquelle le projet a été fondé.
