La période de confinement a eu pour conséquence d’accroître le risque de violences intrafamiliales et a aussi augmenté l’extrême isolement. Le lien social a été mis à mal et le retour des enfants dans leurs familles touchées par la précarité a pu être parfois délicat.
Afin de rassurer les familles, de limiter ces violences et réduire cet isolement, l’établissement, via la psychologue clinicienne a souhaité réfléchir à une adaptation des pratiques autour d’une veille psycho-sociale, d’une action préventive, d’un accompagnement spécifique des jeunes et de leurs familles. Pour cela, les psychologues ont proposé un maintien du lien entre les familles et l’établissement grâce à des entretiens téléphoniques. Il s’agissait d’offrir un espace d’écoute, de parole et d’échanges mais également un étayage indispensable pour accompagner les familles au quotidien avec leurs enfants.
Les familles et les jeunes se sont particulièrement saisis de ce dispositif de façon juste et authentique. La veille mise en place perdura au-delà de la crise. Cette communication a été particulièrement bénéfique à l’observation du lien et aux relations entre l’établissement et les familles.